5 bonnes raisons d’adopter le microlearning
Publié dans TALENT le 25 novembre 2021
Questionnaire à choix multiples, mot du jour ou séquence vidéo interactive, le microlearning est une nouvelle méthode d'apprentissage reposant sur des formations courtes et impactantes dans des formats interactifs et ludiques. Matthieu le Vavasseur, qui propose des formations microlearning sur smartphone à destination des collaborateurs, nous en dit plus. Parmi ses clients, on trouve des grands groupes comme des PME.
Pour un apprentissage UX designed
Tourné vers l’apprenant, le microlearning se base sur une démarche où l’information est accessible dans l’immédiat. « Sur les plateformes d’apprentissage en ligne, l’apprenant arrive sur un front office où il a le choix entre mille et une thématiques. Quand il s’agit de former les salariés d’une entreprise avec de nombreux engagements et contraintes, le temps est à prendre en compte. »
Pour réduire le temps précédant l’apprentissage, les formations en microlearning sont des “one shot” et suivent un programme prédéfini. « On ne se trouve pas devant des choix cornéliens et des menus déroulants à n’en plus finir. Comme à l’Université ou à l’école, le parcours est déjà prêt pour l’utilisateur. Tout est conçu autour de celui qui apprend », nous explique Matthieu le Vavasseur.
Les formations ne demandent pas des démarches préalables, elles rendent l’expérience utilisateur fluide et agréable. « L’apprenant arrive sur son application mobile de microlearning et démarre sa formation qui ne durera que quelques minutes. Nous sommes loin de l’exhaustivité », explique le CEO de Sparted.
Pour créer de l’engagement
Le microlearning n’est pas seulement une façon économique - en temps et en énergie - d’apprendre, c’est aussi un important levier d’engagement personnel et collectif qui peut être utilisé en entreprise pour motiver ses équipes. « D’un côté, le microlearning crée un engagement chez celui qui apprend, car il mesure rapidement sa progression. D’un autre, c’est une excellente solution pour créer une cohésion entre les équipes. Quand un employeur propose une formation courte suivie par tous, il y a des discussions et des synergies qui se créent grâce au côté ludique du format, souvent en forme de petites séries de quiz. Les équipes sont plus proches et plus investies », explique le fondateur de Sparted.
Pour apprendre sur le pouce
Selon la “Bible” du microlearning, les micro séquences durent en moyenne de 5 à 10 minutes. Elles ne doivent pas retenir davantage l’attention de celui qui apprend. « Le microlearning est corroboré par des études sur nos manières d’apprendre. Notre attention diminue, elle n’est pas faite pour être retenue 45 minutes en formation. La courbe de l’oubli est aussi prise en compte dans le microlearning. Une information est perdue au fil du temps si on ne la voit qu’une seule fois. C’est pourquoi le microlearning privilégie un format court mais très fréquent. » ajoute Matthieu le Vavasseur.
Pour apprendre n’importe où et n’importe quand
Bonne nouvelle : pour apprendre, nul besoin de chercher son ordinateur ou son bloc-notes. Le principe de la méthode est de pouvoir apprendre à n’importe quel moment de la journée, une information importante et utile. « Aujourd’hui près de 80 % de trafic sur internet est sur mobile » nous déclare le SEO de Sparted. C’est pourquoi l’entreprise développe des quiz et des formations sur smartphone. Le microlearning est en effet souvent lié au mobilelearning. Ces quiz ou topos sont, en général, quel que soit le format, sur mobile. Même quand il s’agit d’entreprises et de salariés, la technique du « bring your own dvice », est efficace selon le CEO de Sparted. « Le mobile est toujours accessible, aucune action n’est requise pour se former, pas de code, pas de plateforme, pas de matériel et pas de déplacement. ».
Pour un apprentissage ludique et agréable
Adepte du principe « on apprend de ses erreurs », le microlearning est basé sur une pédagogie inverse. Au lieu d’apprendre et de tester ses connaissances dans un second temps, on joue et on retient l’information à la fin. Cet ordre aide à dédramatiser l’apprentissage et à l’aborder avec plus de sérénité. « Nous essayons de développer une approche gamifiée et de permettre à l’utilisateur d’apprendre sans avoir le temps de s’ennuyer », explique Matthieu le Vavasseur. Un tel exercice est plus attractif pour les collaborateurs qui seront plus enclins à la formation si elle s’apparente à la détente.